Targar D. Ryan - fini

Physique

Dans un premier temps, ce qui attire forcement les regards vers lui, c'est indéniablement sa peau. D'une pâleur presque morbide à certains endroit, ce qui attire vraiment l'attention, des leucisme irréguliers qui marquent son visage et une bonne partie de son corps, étant atteint de Saturnisme. Ces marques sont le résultat de sa génétique, c'est un un rappel constant son passé qu'il a endurée et qu'il a pourtant embelli de multiple piercing, suivant parfois les délimitations de ces marques, ce donnant presque des airs d'art vivant, bien que dérangeant. Apparentant son image à celle d'un cadavre rapiécé et ambulant, il dégage naturellement une aura sombre et déroutante.

Ses cheveux bleu, souvent en désordre et ébouriffés, tombent de manière chaotique autour de son visage. Ils ajoutent une touche de mystère et de sauvagerie à son apparence, renforçant son allure rebelle et imprévisible. Ses yeux couleur or,aux cercles concentrique et perçants, semblent capables de sonder l'âme de quiconque croise son regard. Ils reflètent son intelligence aiguisée ainsi que la profondeur de ses émotions, qu'il cache souvent derrière une façade impassible.

Ryan préfère les vêtements sombres et déchirés qui correspondent à son image de rebelle, venant parfois même les délabrés de lui-même avant de les enfiler. Il porte souvent une veste ouverte, révélant ses marques blanches qu'il ne cache jamais dans leur totalité. Ces vêtements en lambeaux ajoutent à son apparence dérangeante et renforcent son aura de dangerosité, renforçant au passage cette assurance qui contribue à son charisme et à son aura de leader qu'il espère inscrire parmi les antagonistes de l'Histoire avec un grand H.

Mental

Ryan est un jeune homme marqué par les tourments et les horreurs qu'il a endurés. Autrefois un rêveur intrépide, sa psyché a été profondément affectée par les événements traumatisants qu'il a vécus. Les récits des hauts faits de ses ancêtres, qui autrefois l'inspiraient, résonnent maintenant dans son esprit comme des échos déformés de gloire et de désolation.

La peur, la colère et la douleur se mêlent dans l'âme tourmentée de Ryan. Les cicatrices hideuses qui marquent son esprit sont le reflet tangible de la souffrance qu'il porte en lui. Son esprit est hanté par des cauchemars de souffrance et de désespoir, chaque image ravivant la flamme de sa rage contenue.

Ryan oscille entre la volonté de poursuivre son rêve d'enfant et la tentation de céder à la noirceur qui consume son être. Sa détermination à se venger de ceux qui ont détruit sa vie est inébranlable, mais elle est surtout teintée d'une amertume croissante envers ceux qui ont contribué à la ''Justice'', même s'ils n'ont pas fait de lui une victime direct, généralisant facilement la chose.

Sa perception du monde est devenue sombre et tordue, marquée par la stigmatisation des forces de l'ordre et de ceux qui ont choisi d'embrasser les idéaux du bien. Dans son esprit tourmenté, la frontière entre justice et vengeance s'estompe, et il est prêt à embrasser la violence pour atteindre ses objectifs.

Le jeune Ryan est une bombe à retardement, un mélange instable de détermination obstinée et de rage incontrôlée. Alors qu'il prend la mer dans une quête de rédemption pervertie par la douleur, le monde tremblera sans doute à l'idée de l'ascension d'un nouveau monstre, prêt à laisser sa marque sanglante sur les océans tumultueux du Monde qu'il cherchera à Gouverner.

Trivia : Aime la Musique / Sait jouer du Piano / Est intéressé par les histoires et les légendes / Déteste les choses sucrées / N'a aucun apriori sur les races, tant qu'elles sont pas floqué d'une mouette ou d'une croix ponctuée de cercle.

Histoire

Né en 1498 à Baterilla sur South Blue, Ryan est le fils unique d'une mère célibataire, sans aucune information sur l'identité de son père. Dès sa naissance, son apparence singulière le différencie : des taches blanches couvrent irrégulièrement sa peau, résultat d'une affection rare nommée leucisme irrégulier, causée par le Saturnisme, une maladie contractée par l'exposition au Blanc de Saturne, un plomb spécial toxique auquel sa mère fut exposé.

Dès son plus jeune âge, Ryan fut la cible de persécutions. Les autres enfants de Baterilla le traitent comme un paria, utilisant son apparence comme justification pour le désigner comme le « méchant » dans leurs jeux et bagarres de rue. La ville le voit comme une anomalie, une créature maudite, et cette perception nourrit en lui un désir de vengeance profond. Abandonné par la société, Ryan devient de plus en plus violent. Après la disparition mystérieuse de sa mère alors qu'il n'était qu'un adolescent, il plonge définitivement dans l'ombre.

Le jeune homme, désormais sans repères ni attache, apprend à frapper fort et à se faire craindre. Les blessures physiques ne sont rien comparées aux cicatrices émotionnelles qu'il porte. Chaque coup qu'il donne est imprégné de la colère accumulée depuis son enfance. Ryan, déterminé à ne plus jamais être la victime, devient une menace pour ceux qui osent encore se moquer de lui ou croiser son chemin.

Au fil des ans, ses actions violentes attirent l'attention des forces de la Marine, mais aussi des pirates. Rejeté par le gouvernement, il finit par rejoindre un équipage pirate, espérant trouver là une forme de liberté. Toutefois, au sein de cet équipage, Ryan est relégué à un rôle secondaire, méprisé par ses camarades qui voient en lui un simple instrument de violence.

Cependant, la patience de Ryan a des limites. Nourri par un désir de pouvoir et de reconnaissance, il organise une mutinerie contre son capitaine, renversant ce dernier dans un bain de sang. Seul survivant de cette rébellion, Ryan s'empare du navire et commence à bâtir sa propre légende.

Son destin bascule véritablement lorsqu'il met la main sur un fruit du démon : le Uo Uo no Mi, Fruit du Poisson - Modèle Dragon Azur. Ce fruit mythique lui confère le pouvoir de se transformer en un dragon d'une puissance incommensurable. Avec ce pouvoir, Ryan n'est plus simplement un pirate ou un criminel, mais une force de la nature.

De retour à Baterilla, il cherchera à se venger de la ville qui l'a toujours rejeté. Sous sa forme draconique, il ravage la ville dans une démonstration de pure destruction. Les bâtiments s'effondrent sous ses coups de griffes et son immense taille. Ses anciens persécuteurs ne sont plus que des ombres sous le ciel azur. Baterilla, la ville de son enfance, devient un champ de ruines sous sa colère déchaînée.

Test RP

Non obligatoire, écriture libre.


La nuit était lourde, saturée de cette odeur de sel et de poudre, comme si la mer elle-même anticipait le sang qui allait couler. Je me tenais dans l'ombre, adossé à la cloison de la cabine, mes doigts tapotant le manche de ma dague. Chaque goutte de sueur qui perlait sur ma peau me rappelait l’instant à venir. Je pouvais sentir le poids des regards dans mon dos, ceux de mes hommes, mes frères dans cette folie que j'avais soigneusement orchestrée. Le moment approchait.

Je les avais choisis, les plus las, les plus furieux, ceux qui, comme moi, étaient fatigués de plier l'échine sous cet homme, cet imposteur. Le capitaine... Non, cet ivrogne, avide et égoïste, n’était pas digne de ce titre. Il m’avait toujours vu comme un chien qu’on envoie en première ligne, comme une bête de somme qu’on n'honore jamais. Mais il allait comprendre, ce soir, ce qu'il en coûtait de sous-estimer un homme rongé par la rage et la fierté.

Je me remémorais chaque insulte, chaque coup bas, chaque ordre humiliant. Tout ça, pour en arriver à cet instant. L’air nocturne était frais, mais je me sentais brûler de l’intérieur. Ce n’était pas la peur, non. C’était une anticipation glaciale, un désir de voir le sang du capitaine tâcher mes mains comme une délivrance.

La clameur des festivités sur le pont s'éteignait peu à peu, les hommes s'écroulant les uns après les autres, ivres et inconscients du carnage qui se préparait. Nous avions attendu ce moment pendant des semaines, calculé chaque mouvement. Le capitaine dormait dans sa cabine, repu de rhum et de gloire. C'était maintenant.

Je fis signe à mes hommes. Pas un bruit. Ils me suivirent, silencieux comme des ombres, le regard brillant d'une détermination que je partageais. Chaque pas que je faisais me rapprochait de la cabine du capitaine, et chaque respiration m’enfonçait un peu plus dans ce choix irréversible. Mon cœur battait avec une lenteur insoutenable, comme pour me rappeler que tout pouvait se jouer sur un souffle.

J’ouvris la porte sans un bruit. L'obscurité régnait dans la cabine, mais je pouvais voir sa silhouette massive, affalée sur le lit. Il ronflait, inconscient, un homme qui croyait que le monde lui appartenait. Un idiot.

Je m’approchai, ma dague en main, mon souffle se calant sur le sien. Un instant de silence, puis tout bascula. Sa main jaillit vers son sabre, ses yeux encore vitreux mais remplis de panique. Je ne lui laissai pas le temps de réagir. Ma lame plongea dans sa chair avec une brutalité que je ne pouvais plus retenir. Son cri s’étouffa dans un gargouillement. Je plantai mon regard dans le sien, cherchant une lueur de compréhension. Il devait savoir pourquoi il mourait. Pourquoi moi, le paria, l’ombre, devenais son bourreau.

Je retirai la lame, son sang coulant comme un fleuve sur mes mains, et dans cet instant, une sensation étrange me traversa : un vide, comme si tuer cet homme, cet obstacle, ne suffisait pas à combler les années de mépris. J’avais gagné, et pourtant… je ne ressentais rien d'autre que cette froideur en moi.

Je sortis de la cabine, traînant son corps derrière moi. Les hommes qui avaient suivi mon appel au soulèvement étaient déjà engagés dans la bataille. Le pont était une scène de chaos, les lames scintillant sous la lueur des torches, le sang éclaboussant le bois du navire. Le tumulte des combats m’envahissait, mais je n'y prêtai guère attention.

Je jetai le cadavre du capitaine au milieu du pont. Les combats s’arrêtèrent un instant, tous les regards braqués sur moi, sur ce corps qui gisait là comme une offrande à la mer. « Il est mort, » dis-je, le souffle court, mais d’une voix qui résonna comme un tonnerre.

Ils me regardaient, certains avec effroi, d’autres avec admiration. Je n'avais plus besoin de mots. J'étais leur capitaine maintenant, qu'ils le veuillent ou non. Leurs choix n’existaient plus. Soit ils me suivaient, soit ils mourraient comme cet homme qui venait de perdre tout ce qu’il croyait maîtriser.

La mutinerie était pourtant loin d'être achevée. Mais dans le silence qui suivit, au milieu des corps et du sang, je compris que ce n'était que le début de ma propre aventure. Une partie de moi s'était éveillée ce soir-là, une force que je n'avais jamais soupçonnée. Un vide qui ne demandait qu’à être rempli.

Je n'étais plus ce gamin qu’on insultait.